Bio
Statement

@natachaclitandre

2025

Les embranchements fructueux
La couleur du ciel est relative
Le réceptacle
Une canopée potentielle
Triangulations (motifs)

2024

Avant de tracer un carré
Le sillage du vétiver 1
Le sillage du vétiver 2

Reflexive Constructions

2023

Bio/diversité

Des morceaux de lumière/matière

2022

Nos lignes de désirs

2021

Essai sur la plasticité d’une trame urbaine

Repères et fragments

2020

Metrics and Variations on Wandering

2019

Littoral — mise en situation

En pleine croissance

2018

Circulaires

Spectrographies du territoire

2017

La Petite-Patrie par sa petite patrie

Fragments d’hétérotopie urbaine

Autobiographies par collections

2016

Glimpses of Urban Heterotopias

Une saison, vers 17h45 

2014

Canal H4G

2013

Notes sur un lieu de passage

2010

Capsules montréalaises

2009

Untitled (Passage)

2008

Greenwich Village Video Podcast

Balades à Paris

2007

Brooklyn Video Podcast

2006

La domestique
Rendez-vous

2005

Vous m’avez vue

2004

Représentation à Saint-Gilles

Sur la disposition
The Winter Sidewalk Patrol
chez vous/chez nous/chez vous

2002

Studio domestique

Mark


EN
The Vetiver Trail 1 — an attempt at appropriation through deconstruction, 2-artist exhibition All That Remains (with Lynn Kodeih) on view at La Centrale Galerie Powerhouse, Montreal, from September 6 to October 19, as part of the Prix Powerhouse 2024 

Comprising two complementary works, The Vetiver Trail is an exercise in symbolic appropriation of a family narrative marked by exile and anchored in an elsewhere constantly kept at a distance.

Integrated into the artist's memory through the transmission of now-destroyed souvenir photos, sites marking the history of her parents collapsed on 12 January 2010—years after their death. Now fragmented, partially destroyed and coated in dust, these landmarks are forever out of reach.

The installation presented here is the result of a process in which the artist appropriates images of one of these sites in Port-au-Prince, currently shared on the Web, by breaking them up. Etched in a reflective, purplish acrylic, the fragments bear witness to a monumental architectural construction where nature has reclaimed its rights. They are superimposed on the reflection of the gallery space in which they are placed, making them part of the present, here and now. Through these formal gestures, the artist updates her references to a city as it persists in her imagination, and proposes a new, precarious arrangement.



FR

Le sillage du vétiver : 1 — tentative d‘appropriation par la déconstruction, exposition duo Tout ce qui reste (avec Lynn Kodeih), présentée à La Centrale Galerie Powerhouse, Montréal, du 6 septembre au 19 octobre, dans le cadre du Prix Powerhouse 2024

Gravures laser sur pièces d’acrylique miroir, pièces d’acrylique opaques, flock, calcaire 

Constituée de deux propositions complémentaires, Le sillage du vétiver est un exercice d'appropriation symbolique d’un récit familial marqué par l’exil et ancré dans un ailleurs constamment maintenu à distance.

Intégrés à la mémoire de l’artiste par la transmission de photos souvenirs aujourd’hui détruites, des sites marquants l’histoire de ses parents se sont effondrés le 12 janvier 2010 — soit des années après leur décès. Maintenant fragmentés, partiellement détruits et enduits de poussière, ces lieux-repères sont à jamais hors d’atteinte.

L’installation présentée ici découle d’un processus par lequel l’artiste s’approprie, en les morcelant, des images d’un de ces sites de Port-au-Prince actuellement partagées sur le Web. Gravés dans une matière plastique réfléchissante et violacée, les fragments témoignent d’une construction architecturale monumentale où la nature a repris ses droits. Ils se superposent à la réflexion de l’espace galerie dans lequel ils sont disposés, ce qui les inscrit dans le présent, ici et maintenant. Par ces gestes formels, l’artiste met à jour ses références d’une ville telle qu’elle persiste dans son imaginaire et en propose un nouvel agencement, précaire.



Merci à Sabrina Clitandre et Anna David pour leur collaboration à la conception de ce projet.
Mark